La première semaine fut tout simplement incroyable. Mes premiers feedbacks de l'Argentine ressemblent à ceux d'une Espagne pas complètement oubliée, issus d'un passé pas si lointain. Je post mes photos et commentaires. Histoire de me garder un souvenir de ce voyage extraordinaire... et de satisfaire les curieux de voyage qui s'intéresse à l'Argentine.
Jour 1:
Dans l'avion, je suis assis a côté d'une Argentine, une beauté de 75 ans environ. Super gentille, la mama m'explique le A a Z de l'Argentine...:) pendant 5 heures (sic)... Néanmoins, elle est adorable et me donne son numéro de téléphone si jamais j'ai besoin de quoi que ce soit...C'est ça les Argentins, les gens sont comme ça... Humm petit examen de conscience chers Canadiens???
Une fois arrivé, je saute dans un taxi et me dirige chez les Turrado et les Berardi...Une fois rendu là, environ 15 personnes m'accueillent...c'est un peu intimidant puisque je ne les connais pas vraiment...mais bon, ils ont vite compris qu'il fallait au plus vite préparer un Mate traditionnel pour me mettre à l'aise. Ça goute comme un thé amer, et ça se boit avec une paille de métal dans une petite tasse de bois...bizarre, mais bon, c'est comme fumer un calumet de paix. Tout le monde se passe le récipient en question et boit dans la même paille. Très sociale comme activité. Ensuite on décolle vers l'appartement gentiment prêté en plein Palermo (gracias Maria-Jose!), douche rapide et c'est reparti pour un souper chez Salvador, avec Segundo et Lucas. Belles discussions....dodo pas trop longtemps après....après tout je viens de faire 15 heures de voyagement.
Jour 2:
Journée de tourisme, 15 km de marche à travers la ville. Je fais ma routine habituelle lors de mes voyages...Je marche dans n'importe quelle direction, je me perds, et ensuite j'essaie de me retrouver...C'est drôle parcequ'on voit toujours des choses cachées aux touristes...comme une mère qui fait pisser son ti-gars en plein milieu du trottoir, ou bien un petit café bondé de Boliviens (j'en ai pas vu beaucoup a BA!) . Pour le souper, un Asado (BBQ sur charbon) avec Lucas et ses potes, on était une bonne dizaine sur la terrasse de l'appartement de Lucas. Les Argentins sont cool, sont relax...ha oui, et les hommes se font la bise quand ils se rencontrent...on fait le saut au début :) mais ca montre a quel point leur culture est humaniste mettons...
Jour 3:
Autre journée de tourisme...achat de SIM card pour le Iphone...compliqué à souhait pour rien (mon Iphone était déjà unlocké)...finalement ça marche... Ensuite pour le souper, je me dirige vers une recommandation de mon ami Oli, la Cabrera. C'est un resto délicieux, mais très touristique, je rencontre rapidement de nouveaux "amis" francais. Un festin pour les meat lovers, une bouteille de Malbec, le tout se règle pour environ 20$, service inclus! Oui Môssieur...et là il s'agit d'un resto de luxe...

Mes amis me quittent et rentrent après le souper vers minuit, car ils partent pour Salta le lendemain. Je me dis donc que j'irais bien prendre une dernière bière dans un bar et je me dirige dans un bar, à un jet de pierres du resto, Je rencontre plein de nouveau monde, la soirée se termine vers 6am...
Ce que j'ignorais en ce mardi soir, c'est que ça faisait juste commencer, que les journées seraient toutes comme ça...Si nous avons une chose à apprendre des argentins...c'est qu'ils savent faire la fête, c'est même dur pour le corps car ils sortent beaucoup, je ne m'étais plus vraiment habitué à ca...Je me pose la même question que je me posais en Espagne: Comment font-ils pour aller travailler le lendemain? La réponse de Yanet, : Nous sommes fatigués, oui, mais la vie est tellement courte...
Mes amis me quittent et rentrent après le souper vers minuit, car ils partent pour Salta le lendemain. Je me dis donc que j'irais bien prendre une dernière bière dans un bar et je me dirige dans un bar, à un jet de pierres du resto, Je rencontre plein de nouveau monde, la soirée se termine vers 6am...
Ce que j'ignorais en ce mardi soir, c'est que ça faisait juste commencer, que les journées seraient toutes comme ça...Si nous avons une chose à apprendre des argentins...c'est qu'ils savent faire la fête, c'est même dur pour le corps car ils sortent beaucoup, je ne m'étais plus vraiment habitué à ca...Je me pose la même question que je me posais en Espagne: Comment font-ils pour aller travailler le lendemain? La réponse de Yanet, : Nous sommes fatigués, oui, mais la vie est tellement courte...
Jour 4:
Je me bats avec mon corps qui a mal...je n'ai plus 20 ans et ça parait...:) Dans la journée le téléphone sonne, c'est Mariana, la copine de Lucas qui m'invite a souper avec eux.
Elle m'amène a Puerto Madero, dans un resto qui ressemble a nos restos de Mtl: genre Sushi Fusion, déco moderne et éclairage tamisé. Le genre très "cool" qu'on a tendance a éviter a Mtl. On passe une belle soirée a parler de choses un peu trop complexes (pour mon niveau d'espagnol): Rapports homme-femme en Argentine ( les femmes sortent en femmes, et les hommes sortent entre hommes...ca faisait spécial dans les bars et les restos, des gangs de gars pis des gangs de filles séparés).
Politique Argentine (Menem, kirschner 1 et 2...hummm un peu triste cette corruption perpétuelle, les argentins meritent mieux que ca)
Elle m'explique aussi qu'il y a un paradoxe dans les 2 principales attractions vers lesquelles les touristes abondent à BA: La tombe d'Evita, et Le tango.
Ces attractions ne sont pas tant une fierté ou bien tant d'actualité pour tous les Portenos (argentins de BA).
La première : Evita, ne serait pas la parfaite Robine des bois qui prend aux riches pour donner aux pauvres...mais qu'elle s'en aurait mis dans les poches aussi...
Et le Tango, et bien la plupart des Portenos ne le danse pas (je fais le parallèle avec notre rigodon national...on sait c'est quoi, mais on le danse sûrement pas...).
Politique Argentine (Menem, kirschner 1 et 2...hummm un peu triste cette corruption perpétuelle, les argentins meritent mieux que ca)
Elle m'explique aussi qu'il y a un paradoxe dans les 2 principales attractions vers lesquelles les touristes abondent à BA: La tombe d'Evita, et Le tango.
Ces attractions ne sont pas tant une fierté ou bien tant d'actualité pour tous les Portenos (argentins de BA).
La première : Evita, ne serait pas la parfaite Robine des bois qui prend aux riches pour donner aux pauvres...mais qu'elle s'en aurait mis dans les poches aussi...
Et le Tango, et bien la plupart des Portenos ne le danse pas (je fais le parallèle avec notre rigodon national...on sait c'est quoi, mais on le danse sûrement pas...).
Entre 2 morceaux de makis, je me rends compte que mon espagnol s'améliore et que je dépasse les: Hola-gracias-cerveza por favor....Ça fait du bien de re-pratiquer.
Ensuite Mariana m'amène dans une boite du Micro-centro: L'abeille (se prononce l'abeisha) pour rencontrer Lucas (qui a manqué le souper a cause de son travail) et les amies de Mariana. Le bar semble très hip et underground parcequ'il est dans le fond d'une petite rue du centre ville, pas d'enseigne, vraiment le cliché parfait du bar underground de NY). Les filles entrent facilement et Lucas et moi, nous faisons le pied-de-grue pendant un bon 20 minutes dehors, la je deviens moins cool...:)
Ensuite je sors une réplique: Je suis un joueur de hockey du Canada (dans la NHL évidemment!) et je viens jouer avec l'équipe nationale d'Argentine...Ça marche!, le doorman me prend pour Mike Cammalleri et nous rentrons direct rejoindre les filles.
Ensuite je sors une réplique: Je suis un joueur de hockey du Canada (dans la NHL évidemment!) et je viens jouer avec l'équipe nationale d'Argentine...Ça marche!, le doorman me prend pour Mike Cammalleri et nous rentrons direct rejoindre les filles.
Ils n'ont aucune idée de rien au Hockey, heureusement pour moi!...C'est Gaston Gaudio (le joueur de tennis argentin) qui a fait son apparition comme une star juste avant nous, et qui lui, a pu entrer directement dans le bar, qui m'a donné l'idée...:)
Donc une fois à l'intérieur, je suis impressionné...... musique pas trop fortes, plus du genre lounge.
De l'extérieur ça a l'air désaffecté...mais une fois à l'intérieur, je remarque que c'est très joliment décoré. Style jazz. La crowd: Il y a de tout: des gamines de 20 ans en mal d'attention, jusqu'à des vieillards de 70 ans qui fument des cigares...
Je rencontre donc Sofia, Sofia #2, Veronica et Damasia. Super cool et connaissent la ville de BA...Parfait pour avoir des plans de sorties pour les jours suivants. je vais pouvoir pratiquer mon espagnol à souhait. je préfère de loin me faire des amis locaux que des touristes...
Jour 5
Je souffre encore pendant quelques heures de mon corps abîmé par l'effort... Ensuite les filles m'appellent pour me dire qu'il y a une soirée privée d'organisée. Sophia me dit qu'elle n'a pas pu me mettre sur la guest list, donc que je devrai dire que je m'appelle: Javier Garcia de la torre...What! Elle n'aurait pas pu trouver une personne absente avec un nom plus facile a prononcer sans accent?...
Coudonc c'est donc bien tough de rentrer dans les maudits bars ici!
Donc je m'enfile une pizza rapidement, saute dans un taxi vers 10pm...cette fois je vais arriver tôt...pour ne pas repartir a 5am et avoir finalement la chance d'aller a Colonia en Uruguay...(seulement 1 heure de bateau du port).
Une fois éjecté du taxi, je me pointe a la porte et mentionne que je suis le fameux: de la Torre. elle ne trouve pas le nom sur la liste, évidemment! donc je dis que je suis champion catégorie AAA d'escrime au Canada (non c'est une blague) pas eu besoin...après quelques échanges polis, elle me fait rajouter sur la liste et je rentre.
On est resté là jusqu'à 1h am environ. Ensuite, je ne comprends pas trop ce que les filles préparent comme plan...mais on ne rentre pas et on se dirige vers un autre bar: El Shampoo. un bar rock-alternatif....avec un band live . Avant de rentrer dans le bar, Vero me dit de lui prendre le bras, et de ne surtout pas parler...pour ne pas que le doorman pense que je suis un touriste et ainsi payer le cover et attendre une eternité comme le dernier soir..:) Donc pas besoin de m'improviser en star de hockey, le travail se fait tout seul si je me ferme la trappe...:)
Lorsque je rentre, c'est en plein solo de guitar live de Slash (Sweet child of mine) qui joue...je capote ! Un des meilleurs solo de guitar ever, selon moi... Le bar est tellement plein, mais très bien climatisé...donc c'est ok.
Jour 6
Je dois récupérer, c'est vendredi, je suis fatigué....je reste a la maison et je regarde un film tranquilo a casa!
Jour 7
Vince arrive aujourd'hui...En attendant, je fais du ménage, je ferme l'appart, fais du lavage, prépare mon sac, parceque demain, on s'envol pour le Brésil, destination: Iguacu, et ensuite le Pantanal...cela risque d'être pas mal plus relax que ma dernière semaine. Tout est prêt, j'ai même mis une bouteille de champagne au fridge pour l'accueillir en grand! Demain on quitte a midi... Brazil here we come! Je vais faire un arrêt de blog jusqu'à vendredi prochain, car ce n'est pas la meilleure idée de traîner un laptop dans la jungle... Je reconnecte vendredi prochain...avec photos et péripéties à l'appui...
Che!
Jour 8
Voyage interminable vers Iguacu... 6 heures a l´aéroport avant de finalement partir vers les fameuses chutes...On arrive a l´hostel et on trouve qu´il y a beaucoup de Français. On parle a Jérémie, qui nous explique son périple en tant qu´enseignant dans les favelas de Cordoba... Histoires incroyablement tristes et riches en même temps. C'est probablement quelque chose que j´envisagerais d'essayer un jour comme bénévolat. Nous sommes dans un hostel qui s`appelle Hostel Inn: hostel de type Floridien avec grosse piscine (immense) C'est le paradis de goûter a un peu de chaleur...je soigne un rhume que j'ai attrapé un peu avant, donc les 35 degrés sont les bienvenus. Demain, on attaque les chutes d´Iguazu du cote Argentin. Ensuite on se pousse du côté Bresilien pour voir la vue totale... Pour terminer c´est l´aventure... puisqu´on ne sait pas ce qui va arriver de notre peau dans notre périple dans le Pantanal. Nous louons une voiture demain soir, dormons dans une autre auberge de jeunesse mais du côté Brésilien pour finalement partir vers 5am mardi vers l`inconnu le plus total...à suivre.
P.S Si vous n`avez pas de nouvelles de nous vendredi prochain, c´est soit qu´on a servi de repas a un jaguar...ou soit qu`on s´est fait kidnapper par des troupes de guerillas..............sic
Jour 9
On quitte Iguacu, pour Foz do Iguacu (Brazil)
La ville de côté Brésilien est salle, immense et polluée. On se rend a Hertz, location d'auto, et les employés ne parlent que le portugais...donc après quelques essais de langage des signes...on finit par prendre possession de notre jeep 4X4 turbo avec un air intake sur le toit pour pouvoir traverser des rivières...mais finalement, c'est avec un modele Gol (VW) 1 litre que nous entreprenons notre périple (plus petit qu'une fiat Pinto) hahahaha. Pas tout à fait le monstre équipé pour le sol lunaire que nous voulions au départ...mais on s'est laissé convaincre que c'était inutile puisqu'on était en saison sêche...
On se dirige donc vers un autre hostel: Klein, pour dormir une petite nuit avant le grand départ. Après quelques verres d'alcool Brésilien (?Charaça?) avec des Japonaises typique avec leur Hello Kitty traditionnel....lol. On se couche tôt, par défaut car on manque d'électricité vers 10h...de toutes façons la route sera longue demain: direction : Campo Grande.
Jour 10:
Le départ du Klein Hostel est difficile, on cherche notre route et on fini par comprendre que la meilleure façon de se retrouver, c'est de chercher les villes sur notre chemin en demandant aux gens...puisque les routes ne sont jamais identifiées clairement. La journée est longue, mais les routes sont étonnemment très belles. En passant, nos routes du Québec sont pires que les pires routes que j'ai vu au Brésil... C'est vraiment désolant de constater cela... Donc les paysages del campo do Brasil sont vraiment très beaux. On croise des vaches, des champs, et des vaches, et quelques vaches aussi desfois...quelques autruches sauvages, des genre de hérons qui ressemblent à des dilophosaures de l'ère du Jurassique et des animaux en masse...
On arrive finalement à Campo Grande, un genre d'immense Longueuil de 600 000 habitants. Lorsqu'on arrive, on est témoin d'un accident de moto, elle tente de nous dépasser par la droite et frappe directement un piéton sur la route... l'impact est fort, ils sont les deux inconscients sur la route...on décide de continuer tout droit et de laisser les autres témoins s'occuper des deux blessés puisqu'il fait déjà noir et nous voulons trouver notre hotel apres 10 heures de route... Ensuite nous sortons dans un bar de l'avenida principale, c'est mort, il n'y a personne...on décide donc de s'acheter un 6 packs et de boire le tout dans notre chambre d'hotel...
Au départ de Campo grande, on se dirige vers Corumba, une ville à cheval sur le Paraguay et le Brésil. Ancienne ville des barons de la drogue qui transigent du Paraguay, le guide du routard nous annonce que les touristes sont en général laissés en paix, tant qu'ils se mèlent de leurs affaires... Nous avons laissé l'appareil photo dans la voiture (oublié) alors pas de photos des swamps et des caimans... nous avons vu tellement d'animaux (singes, caimans, toucans, perroquets), mais de toutes façons, un "Google search image" vous donnera une idée de la beauté des lieux. Ce qu'on voit beaucoup, c'est des oiseaux et des cappybaras Ensuite, une fois notre tour fait dans un strech de 24 h... , on se dirige vers Bonito, une ville assez touristique perdue dans la campo do Brasil, et spécialisée dans l'écotourisme. Nous sommes impressionnés par la beauté des lieux. Cette ville est réputée pour ses lacs d'eau cristaline. Beaucoup de tourisme, mais seulement des Brésiliens de Rio et Sao Paulo. Personne d'autre. Lorsqu'on arrive au village, nous devenons le centre d'attention de tous, et les petites filles de 15 ans veulent toutes nous épouser...On comprend par la suite que les filles qui atteignent la majorité s'en vont vers les plus grandes villes de la côte pour travailler ou pour aller étudier.
Nous décidons donc de se payer 2 attractions: la rio Sucuri, et les grottes del lago azul.
La Rio Sucuri est une aventure d'une demi-journée qui consiste à mettre un masque et un tuba et de se laisser porter par une petite rivière a courant variable avec une eau cristalline avec toutes sortes de poissons énormes. On décide de faire nos Canadiens tough et de refuser le wet suit proposé par l'organisateur puisqu'il nous dit que l'eau est à 20 degrés (froide pour les Brésiliens, et parfaite pour les Québécois) Finalement, on a la chair de poule et les 2 heures de nage dans les eaux de la rivière nous paraissent un peu longues par moment. La beauté du paysage est incroyable. nous nageons avec des poissons de 1-2 mètres, et des caimans. On a vraiment l'impression qu'on est dans un aquarium naturel, en fait , c'est exactement ça. Nous avions pas de caméra sous marine mais en voici de l'exterieur.
Pour ce qui est des grottes, ben c'est des grottes. ce qu'il y avait d'impressionnant c'est le lac bleu tout au fond. Nous ne comprenions rien puisque le guide ne parlait que le portugais...mais il y avait des stalactites et des stalacmites!!! NON Incroyable. Avoir su on aurait peut-être pas fait les 2 heures de route pour y aller...
Jour 12
Notre périple au Brésil touche à sa fin, et on part du Pantanal pour se rendre a Foz do Iguacu, pour ensuite rendre notre voiture, salie et plus vieille d'environ 2000 km environ. La route se fait bien, il fait beau et on est content de notre périple au Brésil. On décide même de prendre un autre chemin avec des courbes un peu plus tortueuses et des paysages différents. Ensuite, à environ 200Km des chutes d'Iguacu, la transmission lâche. SLUTZ! et puis plus rien. La clutch est collée au fond et ne veut pas redescendre...
Notre vol vers BA est a 6pm, il est 3pm, et nous avons un bon 2 heures de route à faire. Je regarde Vincent: "Vince, la transmission vient de nous lâcher!" On regarde autour de nous, il y a une cabane a 200 mètres en amont, et ... rien pendant 10 km en arriere. je prends mon téléphone, pas de signal! Merde!!!!
On décide de marcher vers la cabane. seul signe de civilisation à des KM à la ronde. La cabane est en bois, et il y a un crane de vache sur le portail de la porte...Ouais, on feel safe en tabarnouche. C'est Jeffe qui vient à notre rencontre, il a l'air assez sympathique, mais nous regarde comme si on débarquait d'un autre monde. Après de brèves présentations, je lui montre le numéro "d'urgence" de Hertz. Il sort un cellulaire de sa poche avec une réception parfaite...WTF! et compose le numéro pour nous. Pas de réponse, donc je finis par le convaincre d'appeler l'opératrice pour avoir de l'aide...après 15 minutes il réussi a parler a quelqu'un de chez Hertz. Pas de problème!, Messieurs Douffoure, on ony un taxi de foz do Iguassu hasta tu car...en 6 horas!!!! Notre vol est à 6pm, et il est déjà 3h...Jeffe réussi à me faire comprendre que son oncle est un chauffeur de taxi dans le village voisin et qu'il peut lui demander de nous aider. Nous décidons donc d'abandonner la voiture Hertz chez Jeffe, de donner nos clés a un parfait inconnu, et de décoller pour ne pas manquer notre avion (!!!). Donc on saute dans le taxi de son oncle, qui semble vouloir nous aider. Nous parcourons 200 KM de trajet a bord du taxi, probablement un modèle tout juste après le modele Ford-T... la discussion dans la charrette a moteur se résume à Ayrton Senna et a Ronaldihnno...donc assez limitée...Mon portugais est inexistant...Une fois a foz do Iguazu, on demande a Jeffe de nous laisser directement a l'aéroport du côté argentin, il ne servait à rien de se rendre chez Hertz puisqu'ils ne parlent pas anglais et que de toutes facons la voiture se trouvait dans le chibougameau du Brésil. Je reglerai le tout par telephone plus tard.
L'oncle de Jeffe refuse et il sue a grosses gouttes à l'idée d'aller en ville... nous réalisons qu'il n'y va jamais. Il nous largue donc du côté Brésilien et nous demande 280 reals (140$ cad) pour la course. On trouve une banque et nous le payons...
Résultat: vol manqué, nous devrons donc retourner à notre fameux hostel Inn du côté Argentin.
En traversant les douanes, le douanier nous annonce que nous sommes des immigrants illégaux au Brésil...???
Tout va bien quoi!!!
C'est que nous n'avons pas passer les deux douanes lors de notre arrivée cinq jours avant... On leur flash donc nos passeports canadiens et ils sourient, s'excusent presque et nous laissent passer...Vive le Canada!
Après un appel à partir de l'hostel à la cie Argentina Aerolinas, j'en mets un peu en faisant pitié, et le gars me dit au téléphone qu'il va me changer mon vol de l'argentine manqué pour le lendemain PM. sans penalités. Tout est bien qui finit bien, nous perdons seulement une journée dans notre programme.
Demain nous rencontrons Eve-Marie et Christiane, nos chères Québécoises qui arrivent de Montréal. Et Lundi c'est notre périple à Mendoza et Salta...on reconnecte dimanche prochain....
Che!
Retour du Brésil en un morceau. Nous nous dirigeons à BA, plus précisément, au Milhouse Hostel. Nous serons a BA pour seulement 2 jours avant de s'envoler vers Mendoza. Rendu à notre hostel, surprise, il ne reste plus de chambre, puisque note incident au Brésil nous a fait perdre nos réservations. Donc je demande à parler a Flavia, l'employée de l'hostel avec qui j'ai parlé depuis le Brésil pour la mettre au courant de nos déboirs mécaniques... Elle finit par nous trouver 2 lits dans un dortoirs de 8 personnes. 6 Irish qui boivent et sortent comme des trous... En entrant dans le dortoir vers 9pm... les 6 gars dorment comme des polonais et la lumière est éteinte...Bien entendu, à BA, la seule raison pourquoi les gens dorment à cette heure c'est pour aller faire la fête plus tard...Donc, on redescend boire un coup avec les autres touristes... La sortie de la soirée se passe au Pacha, et la gang décolle de l'hostel vers les 2am...Donc on fait une sieste nous aussi et on se lève vers 1ham pour aller au Boliche (club de nuit a BA)...
Jour 15
Le lendemain matin (midi) on se lève et on reçoit un téléphone de Eve-Marie et Christiane...EIles viennent nous rejoindre à l'hostel en fin d'après midi. On décide donc de découvrir leur quartier (elles sont dans San Telmo, dans un hostel plus luxueux mais très, très tranquille...:)) Ève nous dit qu'elle s'est fait recommander un bon resto: San Juan. L'endroit est bourré d'Argentins et la bouffe est géniale... Ensuite on va au Gibraltar, un bar de style Irish Pub, assez cool. On passe une super soirée, mais on doit partir assez tôt puisque notre vol vers Mendoza est le lendemain matin à 7h40 am...(les photos sont à venir car prises avec la caméra d'Êve Marie et de Christiane)
Donc vers 1h30 am, sagement, on prend un taxi vers notre fameux Milhouse (pour cette 2eme nuit, on réussi a avoir une chambre double). Rendu là, Vince me dit qu'il est surpris que l'on soit devenu si sage pour aller se coucher si tôt... mais on bifurque à droite en entrant par le lobby de l'hostel, au son de la musique, je convaincs Vince de seulement y aller pour un dernier verre... Vers 4h30 am, on se couche pour une longue nuit de 1h avant notre vol...sic
Jour 16
Mendoza est la capitale des vignobles et de l'huile d'olive en Argentine, ses principales régions sont Godoy Cruz, Guay Mallen, Las Heras, Lujan de Cuyo et Maipu. Ce qu'il y a d'intéressant à savoir c'est que le général de Mendoza avait une belle moustache...et aussi qu'un tremblement de terre en 1861 a complètement détruit la ville. Donc l'architecture de la ville est assez moderne et ne ressemble pas au type colonial de toutes les villes (ou presque) de l'Argentine.
En arrivant a l'aéroport après une heure de sommeil la veille, on décide que dormir serait une mauvaise idée car nous y serons que pour 2 jours... On débarque dans notre taudis d'hostel (merci! guide du Routard pour cette belle recommendation!) pour stationner nos sacs et on se dirige vers l'office du tourisme pour se réserver un tour guidé en autobus des vignobles de la région de Maipu. Le tour consiste en une visite d'un petit "Boutique" vignoble, suivi de celle d'un monstre du vin de la région : Don Arturo, pour ensuite visiter une fabrique d'huile d'olive et de finalement visiter la seule église qui ait survécue au tremblement de terre de 1861. Nous sommes très heureux de faire le tour en bus...pour pouvoir dormir quelques minutes entre les différentes visites...
Jour 18
Après une longue nuit de sommeil dans nos matelas avec l'authentique forme d'une banane Cavendish. On va manger les bonnes dégueulasseries que la patronne, avec de magnifiques dents probablement issues du classique d'Elvis Gratton "les dents de la mer" a à nous offrir dans la salle a manger de cet hotel désafecté.
Au menu: Croissant au beurre de prison et jus d'orange au franc goût de moutarde baseball... Donc on chiale un peu et on décolle rapidement pour aller faire du hiking en montagne, (une certaine déception de ne pas être aller faire du snow dans les Andes puisqu'il a fait très chaud dans les dernières semaines et il n'y avait plus assez de neige...) On regarde pour faire du hiking dans l'Aconcagua: plus haute montagne hors Asie au monde (6962 mètres). Mais les 3 semaines nécessaires pour y faire l'ascension nous refroidi un peu les ardeurs...C'est pas grave...une autre fois c'est certain.
En soirée on décide de se chercher un autre hostel mais ils sont tous 3 fois le prix de notre chambre des tortures (dorsales et gustatives...) On dit bonjour à la patronne en rentrant, la tête base, le nez pincé, et on ouvre la champelure de la douche a l'eau brunâtre et ensuite on décide de sortir dans la rue principale des bars......Surprise, les bars sont remplis. même pour un lundi, car il s'agit d'un jour spéciale en Argentine: El dia de la primavera (le jour du printemps) Ha ben calinne...on est le 21 septembre. On rencontre plein de gens et la soirée se termine chez notre ami Arturo, un jeune docteur doogie, étudiant en médecine ...on fait la fête jusqu'à 8 am... et notre vol vers BA est a 14h25...on a en masse de temps pour dormir les heures manquées la veille!!!!
Jour 19
On décolle vers Salta, Salta la Linda (qui veut dire Salta la jolie). Mes amis de BA me conseillent fortement de louer une voiture et de faire le circuit: Salta, Jujuy, Purmamarca, Tilcara...pour ensuite revenir vers Salta en utilisant la route des Andes qui nous permet de monter a plus de 4000 mètres sur de belles routes incroyables...Vendu! On boude Hertz pour ses voitures aux transmissions merdiques pour louer chez Alamo...En arrivant, on recoit une belle VW Gol grise...la même maudite voiture qu'au Brésil... On se croise les doigts qu'elle ne nous fera pas faux bonds et on part vers JuyJuy... Un conseil en partant, il faut bien faire attention car personne ne respecte les règle de la route...ABSOLUMENT FOU. En sortant du garage, on apercoit un scooter avec un bébé de 2 ans, sans casque, sur le guidon de la moto (pour ceux qui ont vu le film Brüno, avec le petit bébé sur le scooter...ben c'est exactement pareil...) On se choque 2 secondes, mais je dois me concentrer puisqu'un pick up me coupe sur la voie et il manque de créer un accident.
Nous sommes maintenant en route vers Purmamarca. 4 heures de routes sinueuses plus tard, on arrive sans trop d'anicroches. C'est un bled de 700 habitants, et de 3000 touristes... On capote a quel point les locaux se font un devoir d'essayer de nous charger pour tout... Mais pour vraiment tout... On négocie un peu, car le fait d'être en saison morte nous le permet. Les paysages sont incroyables. On voit des montagnes avec des couches de couleurs, issues de formation géologique un peu étranges... On goûte à du Lama..c'est bon mais assez ordinaire lorsque mélangé avec une sorte de bouillie de fromage de chèvre chétive et de sauce blanche douteuse...
Jour 20
On part de Purmamarca pour aller a Tilcara. Ville très semblable à Purmamarca. On se dirige vers l'office du tourisme pour essayer de faire un tour à cheval...Malheureusement tout était fermé...et personne ne voulait de nos pesos...pour une fois... On reprend la Gol mobile pour entreprendre un périple qui, non seulement va battre nos aventures routières au Brésil, mais va aussi nous donner la frousse de notre vie. Je n'ai jamais vu Vince stressé sur le siège du passager, mais là je l'ai vu blanc comme un drap, avec la main sur la "Holy shit handle" à plusieurs reprises... C'est que la route "normale" était fermée pour réparations et le détour se situait...dans le lit d'une rivière assèchée pendant la saison sèche...mais c'était vraiment épeurant...On a traversé des rivières bien plus épeurantes que ce video ci-bas, mais Vincent ne pouvait pas le prendre avec sa caméra, puisque ses 2 mains étaient accrochées sur le siège, et son attention sur des prières du St-Père.
On arrive a Las Salinas, un désert de sel à coupé le souffle. Les photos sont géniales...On est monté a plus de 4000 mètres d'altitude pour redescendre dans un monde tout en blanc...
On arrive finalement à bon port, à Salta, après un spectacle géologique extraodinaire, qui contraste énormément avec le paysage tropical du Brésil. On arrive juste avant la nuit dans un Hotel-Boutique. Chic et vraiment mieux que tous les hostels que nous avons vu précédemment. En entrant dans l'hotel, la patronne croit dur comme fer que nous sommes un couple de gais et veut nous donner une chambre matrimoniale. Elle ouvre la porte de notre chambre, avec un grand sourire, et dit: Tadam! Le lit king rose, avec des chandelles et un bain tourbillon...Vince et moi on se regarde, on part a rire, et on demande s'il n'y aurait pas de chambres avec des lits séparés. Elle de rétorquer: "Oui, mais il s'agit de chambres séparées dans un appartement derrière le jardin, et c'est la moitié du prix: 140 pesos chaque (35$ la nuit)" On dit: "parfait!" Ça a fait du bien de se taper un peu de luxe, après bien des mauvaises nuits dans des hostels pendant tout le voyage.
Jour 21-22
On découvre Salta... Bien des gens m'ont dit que Salta n'était pas une belle ville et que ça en valait pas le détour. Mais je trouve que c'était tout le contraire. Il y a des rues piétonnes partout, il y a un téléférique qui nous amène sur le sommet d'une colline qui nous donne une belle vue sur la ville. Les gens sont gentils, et c'est la capitale des empanadas (N.B: Les empanadas sont une spécialité en Argentine, et spécialement à Salta, qui se targue de les avoir inventer et d'offrir les meilleurs...c'est absolument vrai! Vince et moi en avons manger très souvent, car à 3 pesos (0.75$) l'unité, c'est très pratique de se remplir la panse a peu de frais....)
Aussi, pour faire changements, on est sorti un peu, on a appris a danser toutes les danses latines comme des pros... c'est sûrement la raison principale pourquoi les filles riaient quand on leur enseignait comment danser...on était vraiment pourri...mais a la fin on se débrouillait pas trop pire
Plus qu'une semaine à BA.... déjà. Je ne veux même pas penser au retour... quel voyage extraordinaire... Je reconnecte dans une semaine pour la dernière tranche du voyage...
Che!
Des nouvelles de ton voyage bientot j'espere?
ReplyDelete